• Vous avez peut etre remarqué que je suis absente de mon blog ou des vôtres..J'avoue que j'ai une ,peu de motivations... ça va surement revenir ,j'ai plein de choses à vous dire,vous faire découvrir peut être...Mais pour relancer un peu la machine je remets un article de mon autre blog pas encore fermé (finalement il me sert encore...)

     

    Alors...

     

     

     

      Clara Pascal avait tout pour être heureuse : mère d’une adorable petite fille, épouse comblée et brillante pénaliste, elle était reconnue et enviée par ses pairs. Aujourd’hui, retenue prisonnière, enchaînée contre le mur d’une cave humide, Clara tente désespérément de garder l’esprit en éveil.
    Son ravisseur, masqué, refuse de lui dire quelles sont ses motivations. S’il n’y a pas de demande de rançon, pourquoi a-t-elle été enlevée ? Passant de la terreur à la colère, puis au désespoir, elle essaye de survivre tant bien que mal, coupée de tout, privée de nourriture et de sommeil. Elle passe en revue toutes les affaires qu’elle a eu à défendre, tous les criminels qu’elle a envoyés en prison et les crapules dont elle a plaidé l’innocence, enfin tous ceux qui, dans le cadre de sa vie professionnelle auraient des raisons de lui en vouloir...
    Pendant que la police déploie une activité frénétique pour faire toute la lumière sur son enlèvement, multipliant les appels à témoins, les arrestations et les interrogatoires plus ou moins musclés de suspects possibles et de faux coupables, Clara, elle, va peu à peu découvrir qui est son tortionnaire et pourquoi il la maintient toujours en vie…


    Bluffée ,j'ai ete bluffée! L'écriture incisive de Margaret Murphy nous fait plonger au coeur de l'angoisse ,celle de jeunes femmes enlevées par quelqu'un qui les  déshumanise ,avec des tortures psychologiques d'abord avant de les violer et de les tuer.

    C'est aussi une réflexion profonde sur le métier d'avocat ,la notion de culpabilité ,etre soi même en accusation alors qu'en tant que représentante de la Justice Clara se sent dans son droit,drapée et protégée par sa robe...Mais a t elle raison? Comment voit on les choses quand on les vit de l'autre côté de la barrière?

    Vous allez de rebondissements en rebondissements sans cesse,pas de temps mort...Vous cherchez avec Clara qui a bien pu la kidnapper et pourquoi.Vous la voyez se dégrader rapidement et d'être humain devenir une "chose" qui ne sait même plus pourquoi elle supplie ,juste parce qu'on lui a ordonné...

    On est avec le mari fou d'angoisse  qui ne se préoccupe pas de sa fille qui a assisté à l'enlèvement de sa maman,ce qui bien sûr va poser de gros problemes à cette petite fille de 9 ans.

    On est aussi avec la police qui se débat dans tout cela car pas d'indices ou si peu ..et qui à force de ténacité (et de compromis avec la pègre) va finir par remonter la piste ...mais est ce la bonne?

    J'ai appris qu'il y avait une suite...la mediathèque la possède...Alleluiah!! je l'ai retenue car ,bien sûr ,elle est déjà entre les mains de quelqu'un d'autre...


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  • Flute et zut!! j'ai raté le début de cette saison si belle,si riche en couleurs que j'aime le plus avec le printemps!! je vais me rattraper aujourd'hui avec quelques poèmes...

    Bien entendu l'incontournable "Chanson d'automne" de P.Verlaine

     

    Chanson d'automne

    Les sanglots longs
    Des violons
    De l'automne
    Blessent mon coeur
    D'une langueur
    Monotone.

    Tout suffocant
    Et blême, quand
    Sonne l'heure,
    Je me souviens
    Des jours anciens
    Et je pleure

    Et je m'en vais
    Au vent mauvais
    Qui m'emporte
    Deçà, delà,
    Pareil à la
    Feuille morte.

     


     

     

    Et puis un extrait "des fleurs du mal" de Baudelaire


     

    Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ;
    Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !
    J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres
    Le bois retentissant sur le pavé des cours.

    Tout l'hiver va rentrer dans mon être : colère,
    Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé,
    Et, comme le soleil dans son enfer polaire,
    Mon coeur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé.

    J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe ;
    L'échafaud qu'on bâtit n'a pas d'écho plus sourd.
    Mon esprit est pareil à la tour qui succombe
    Sous les coups du bélier infatigable et lourd.

    Il me semble, bercé par ce choc monotone,
    Qu'on cloue en grande hâte un cercueil quelque part.
    Pour qui ? - C'était hier l'été ; voici l'automne !
    Ce bruit mystérieux sonne comme un départ.

    II



    J'aime de vos longs yeux la lumière verdâtre,
    Douce beauté, mais tout aujourd'hui m'est amer,
    Et rien, ni votre amour, ni le boudoir, ni l'âtre,
    Ne me vaut le soleil rayonnant sur la mer.

    Et pourtant aimez-moi, tendre coeur ! soyez mère,
    Même pour un ingrat, même pour un méchant ;
    Amante ou soeur, soyez la douceur éphémère
    D'un glorieux automne ou d'un soleil couchant.

    Courte tâche ! La tombe attend ; elle est avide !
    Ah ! laissez-moi, mon front posé sur vos genoux,
    Goûter, en regrettant l'été blanc et torride,
    De l'arrière-saison le rayon jaune et doux !

     


     

     

    Un peu de romantisme?

     



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  • Badlands, le quartier le plus désolé de Philadelphie, un ramassis d'espoirs déçus, de rêves brisés, d'existences détruites. C'est là, dans un appartement insalubre, que l'on découvre le corps d'une jeune femme, minutieusement disposé dans une mise en scène macabre. Lorsqu'un homme téléphone à la police pour revendiquer le meurtre, celle-ci, venue l'appréhender, ne découvre qu'un coeur humain et un message crypté. Ludus : " jeu ", en latin. Telles sont les cinq seules lettres dont vont disposer Byrne et Balzano pour tenter de comprendre les agissements d'un meurtrier pervers, machiavélique et diablement joueur. Car c'est bien d'un jeu macabre qu'il s'agit, le tueur mettant en place un méticuleux puzzle mortel, inspiré d'un casse-tête chinois millénaire, dont seule la résolution peut conduire à l'homme qui se cache derrière ces atrocités. L'homme qui a pris Badlands comme terrain de jeu. L'homme qui dicte les règles. Richard Montanari conduit les inspecteurs Byrne et Balzano dans le monde des obsédés du jeu, des puzzles et des énigmes, et poursuit son implacable portrait de Philadelphie.

     

     

    Richard Montanari  (cf  DEVIANCES ),une fois de plus  a frappé fort !! Evidemment avec un tel titre on ne peut que penser à "Seven" Mais  non,ce n'est pas tout à fait dans cet esprit là quoi que les assassinats aient tous une maniere de se dérouler tres particuliere... Pas un instant de répit  pour ce thriller qui nous emmène sur des pistes "ludiques" pour que les policiers ,le tandem Byrne et Balsamo ,puisse arrêter cet assassin intelligent et retors  qui avec ses assassinats forme un tangram.Mais representant quoi???

    Pour mémoire ou info...En ce qui me concerne info car si le nom de "tangram" ne m'était pas inconnu ,je  ne savais pas en quoi cela consistait en réalité....Et vous?

     

    Le tangram se compose de sept pièces qui peuvent se juxtaposer pour former un grand carré de surface 16 :

    • 5 triangles isocèles rectangles, de trois tailles différentes :
      • deux petits de surface 1,
      • un moyen de surface 2 (longueurs des côtés multipliées par √2 par rapport aux petits, son petit côté correspond à l'hypoténuse des petits triangles),
      • deux de surface 4 (longueurs des côtés multipliées par √2 par rapport au moyen ou par 2 par rapport aux petits) ;
    • 1 carré, de surface 2, dont le côté correspond aux petits côtés d'un petit triangle ;
    • 1 parallélogramme (ni carré ni losange), de surface 2, dont les côtés correspondent, par rapport au petit triangle, dans un sens au petit côté et dans l'autre sens à l'hypoténuse.

    Chaque pièce peut se faire recouvrir par un nombre entier d'exemplaires du petit triangle, qui est donc l'unité de base du découpage. L'aire totale du tangram est 16 fois l'aire de ce petit triangle.

    Le parallélogramme est la seule pièce chirale : pour le faire correspondre à son image dans un miroir il faut le retourner par la troisième dimension. Pour certaines figures, le sens adopté pour cette pièce détermine le sens de la figure complète (exemple : l'homme qui court), alors que d'autres figures peuvent s'obtenir quelle que soit la position adoptée pour cette pièce (exemple : le carré de base). Dans le premier cas, reproduire le modèle suppose d'adopter exactement le même sens pour cette pièce, mais comme ce sens n'est pas connu la règle du jeu autorise un retournement.

     

    Avec tous ces crimes uniquement (ou presque) de jeunes filles fugueuses ,la police de Philadelphie est sur les dents car ne elle  comprend pas les motivations du tueur...Ils ont bien quelques éléments semés,par jeu, par cet homme mais le temps d'assembler ce puzzle,les cadavres se succèdent ...D'autant qu'une de leur collègue ,ancienne petite amie de Byrne,est ,elle aussi ,victime du tueur ,même si les modalités de ce crime ne sont pas tout à fait les mêmes,comme si elle était entrée dans le jeu sans en connaitre vraiment les règles..Pourquoi? Et quel lien avec "Lys " ,jeune fugeuse elle aussi dont nous suivons les pas qui semblent la conduire à une maison particulière...?

    Qui est ce Swann,fils d'un ex grand magicien? Car très vite nous savons que c'est lui le chef d'orchestre de tout ceci...Nous sommes avec lui,dans ses actes et ses pensées,ses peurs,ses angoisses,ses souvenirs d'enfant...Nous le suivons pas à pas dans la traque de ses futures victimes choisies avec soin,selon une idée de la pièce de tangram qu'il veut mettre en place..Et avec lui et les policiers nous découvrons Philadelphie ,ses quartiers pas très sélects ...J'avoue que ça ne m'a pas donné l'envie d'aller un jour là bas....Mais l'intrigue est bien écrite,se déroule sans temps morts,d'une façon haletante où tout s'accélère à la fin car la vie de trois jeunes filles  (les dernières semblerait il ...mais avec une apothéose promise par Swann ce qui fait trembler toute l'équipe car que prépare t il?? ) est en jeu....Parviendront ils à temps?


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  • Nul n'est à l'abri de la folie. Sophie, une jeune femme qui mène une existence paisible, commence à sombrer lentement dans la démence : mille petits signes inquiétants s'accumulent puis tout s'accélère. Est-elle responsable de la mort de sa belle-mère, de celle de son mari infirme ? Peu à peu, elle se retrouve impliquée dans plusieurs meurtres dont, curieusement, elle n'a aucun souvenir. Alors, désespérée mais lucide, elle organise sa fuite; elle va changer de nom, de vie, se marier, mais son douloureux passé la rattrape...

     

    C'est la 1ère fois (mais pas la dernière) que je lis un polar de P Lemaitre.Pas déçue du tout..ou presque!!

     

    Polar construit en 4 "chapitres " nous plongeons avec le 1er dans la vie passablement agitée de Sophie.Au début du roman nous la trouvons en tant que baby sitter d'un petit garçon de 6 ans  et, ma foi, tout semble aller bien...ou presque.Elle fait des cauchemars , se réveille en larmes tous les jours sans pour cela se rappeler pourquoi et ce depuis la mort de Vincent...Nous devinons à mi mots que ce devait être son mari...

    Sophie a des absences,des trous de mémoire...C'est venu progressivement:Elle perdait ses affaires ,oubliait des choses,semblait dérober sans s'en rendre compte des produits  dans les magasins,interpellations successives.....à tel point qu'elle a du acheter un calepin sur lequel elle notait tout...En esperant se rappeler où elle le mettait..Elle décommandait des places de théâtre pour les remettre à une autre date mais ne s'en souvenait plus..Ou bien elle achetait un cadeau d'anniversaire à son Vincent , impossible de remettre la main dessus au moment J mais le retrouvait dans un endroit impensable quelques jours plus tard.....

    Et puis..sa belle -mere qui ne l'aimait guère s'est retrouvée un jour en bas des escaliers..Un accident sans doute ..mais Sophie a parfois l'impression que c'est elle qui l'a poussée...Tout comme Vincent, après son accident de voiture qui l'a rendu complètement invalide...Son fauteuil roulant ,à l'hopital ,a dévalé un escalier...Tiens!! lui aussi....

    Et donc il lui a fallu trouver du travail c'est pourquoi nous la voyons s'occuper de Léo ,ce petit de 6 ans....Ce matin là,il reste longtemps au lit...Elle va le chercher ,joue un moment à faire semblant de ne pas le trouver pour finalement tirer les couvertures du lit......Il est là mais étranglé par un lacet des  chaussures de Sophie.....

    C'est trop pour elle et, paniquée,elle s'enfuit....Au cours de cette fuite elle sèmera quelques cadavres ,toujours sans en avoir conscience....Elle essaiera de refaire sa vie sous un nom d'emprunt ,se mariera même....

     

    Nous pourrions etre horrifiés par cette femme mais en réalité nous sommes en totale empathie avec elle car nous la sentons complètement perdue .Et  à partir du 2eme "chapitre" ,de la 2eme partie....tout commence à s'éclairer d'une manière froide ,glaciale ....

    Je ne peux pas vous en dire plus ,ce serait vraiment dommage de déflorer le suspense!! Car ,oh que oui!! Il y a du suspense!! Vous ne lachez pas votre bouquin tant que tout n'est pas élucidé et terminé...Et c'est là où je suis un peu déçue.....

    le thriller souffre d'invraisemblances et la fin est moins spectaculaire que celle escomptée.

    Un moment plein de péripéties,plein de tensions ,interessant du point de vue psychanalytique mais qui s'éteint un peu comme un soufflé....Que ça ne vous empêche pas de le lire car vous passez un excellent moment ,Pierre Lemaitre sachant jouer avec maestria de vos nerfs....

    Je tâcherai de trouver un autre thriller de Pierre Lemaitre afin de me faire une idée plus précise de cet auteur.


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