• Il y a 50 ans...le 17 Octobre 1961

            

     

     

    Si je suis sur Facebook je n'en suis pas fanatique..C'est donc rarement que je me rends sur mon" mur"..Mais hier j'ai fait une petite visite et j'ai vu une information qui me rappelle un livre chroniqué sur mon ancien blog et que je rapatrie pour l'occasion

     

     

    Paris, octobre 1961 : pendant que des milliers de manifestants algériens se font matraquer - et, pour certains, massacrer - par les forces de l'ordre, Roger Thiraud est abattu par un CRS. Toulouse, 1982 : Bernard Thiraud, fils du défunt, est tué à la sortie de la préfecture où il compulsait des documents. Fraîchement nommé dans la Ville Rose, l'inspecteur Cadin a du pain sur la planche d'autant que les situationnistes font tourner la mairie en bourrique. Progressivement il va établir un lien entre ces morts que séparent deux décennies : les Thiraud, tous deux enseignants, se passionnaient pour l'histoire de leur ville natale, Drancy.

    Ce livre mélange avec bonheur intrigue policière et faits historiques .En fait l'intrigue n'est là que comme support à un vibrant plaidoyer et témoignage sur une journée pas forcément bien connue ,celle du
    17 Octobre 1961..Je ne connaissais pas toute cette affaire et j'avoue avoir été horrifiée en découvrant cette boucherie! Tout ça sous le gouvernement du Général de Gaulle,avec la collaboration, ô combien zêlée, d'un des serviteurs de l'Etat de l'époque:Maurice Papon.....

    Image Hosted by ImageShack.usDidier Daenincks....
    Drôle de bonhomme mais au moins il a le mérite de se battre contre l'oubli,le négationnisme.

    information que je me sens obligée ,en ces temps actuels, de vous rappeler .

    A l'occasion du 50e anniversaire de la répression sanglante du 17 octobre 1961, durant laquelle de nombreux Algériens ont été tués, Bertrand Delanoë, déposera lundi une gerbe avec M. Missoum Sbih, Ambassadeur d'Algérie à Paris, devant la plaque commémorative dédiée à leur mémoire.

    A cette occasion deux sorties de film

    Ici on noie les Algeriens




     et

    Octobre à Paris: 50 ans de censure de ce court métrage,enfin proposé au cinéma "LES 3 LUXEMBOURG" à partir du 19 Octobre.

     

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  • Commentaires

    1
    Lundi 17 Octobre 2011 à 10:31
    Asphodèle

    Ca me rappelle Djebel de Gilles Vincent lu le mois dernier et qui fut un coup de coeur énorme, il te plairait j'en suis sûre mais il est très dur ! Il y a des pans entiers de cette sale guerre que l'on nous a cachés et que les livres d'histoire se gardent bien d'écrire...

    2
    Lundi 17 Octobre 2011 à 10:52
    JACQUELINE

    Oui ma chère amie...cette guerre a été immonde! Les squelettes dans les armoires commencent à être plus nombreux..Le rôle de la mère patrie n'a pas été très digne ni sur le sol algérien ni sur le sol français. La myopie du pouvoir et la cruauté n'ont fait qu'empirer la réaction des Algériens. Un bien beau gâchis qui aurait pu être évité. Après presque 50 ans les explications arrivent mais les responsables de ces atrocités ne paieront jamais..Tout ce que je peux témoigner c'est que nos communautés respectives ont fait la paix entre elles sans oublier bien sur toutes les victimes.

    3
    Lundi 17 Octobre 2011 à 11:05
    monique 75

    Bonjour je travaillai a Paris a cette triste époque,

    des moments et souvenirs très pénibles pour tous.

    merci d'être passé sur mon blog

    bien amicalement  monique

    4
    Lundi 17 Octobre 2011 à 13:33
    bricabrocamoi

    Oh là là ...

    pas sur Facebook et je ne lis pas !....

    Mais te fais un coucou ....

    Bizzzzzzzzzz

    5
    Lundi 17 Octobre 2011 à 15:00
    Oncle Paul

    Bonjour Pyrausta

    Je ne suis pas sur Fesse bouc et j'en suis fier car je ne veux pas m'aliéner ma liberté, garder ma vie privée intacte, et entrer dans un mur derrière lequel on ne sait rien.

    Sinon pour revenir au sujet que tu évoques. De nombreux romans paraissent actuellement mettant en scène les exactions policières et militaires durant l'époque de la guerre d'Algérie. Je citerai pour mémoire (comme Daeninckx),

    Sur nos cadavres ils dansent le tango de Maurice Gouiran, Le mur le Kabyle et le marin d'Antonin Varennes, Morts dans le Djebel de Jacques Syreigeol (moins récent) et quelques autres. Amitiés

    6
    Lundi 17 Octobre 2011 à 15:14
    chevrette13

    je n'ai pas eu connaissance de cet épisode car à cette époque j'étais gamine et pas en France...mais je me suis "rattrapée" car lorsque j'ai entendu ça aux infos j'ai cherché sur le net, pas facebook je n'ai jamais eu de compte, je n'aime pas ..

    BISOUS

    7
    Lundi 17 Octobre 2011 à 17:06
    Evelyne

    Sur cet article je n'ai envie de parler que d'un livre qui m'a bouleversée "Elise ou la vraie vie"... j'ai mis des jours à me remettre de cette lecture. Bise et bonne soirée.

    8
    Lundi 17 Octobre 2011 à 17:50
    TititeParisienne

    Bonjour,

    Je n'avais que 2 ans mais mon père m'a raconté ... Comment l'homme peut il être aussi mauvais ? je ne comprendrais jamais ... Merci de ta visite, je vais aller visiter ton blog.

    Bonne fin de journée, bises, Véronique.

    9
    Lundi 17 Octobre 2011 à 22:32
    Henri Desterbecq

    Et oui, il s'en est passé des choses horribles en ce temps là. N'oublions pas, c'est  notre devoir de mémoire mais est-ce suffisant ?

    10
    Mardi 18 Octobre 2011 à 11:35
    Jeanne Fadosi

    D'abord une remarque sur le lien supposé être le site de l'auteur : il m'a conduit à un site d'orthodontie en japonais (une petite erreur de copié collé je suppose, à moins que OB se soit mélangé les pinceaux)

    Le 17 octobre 1961. petite provinciale de 11 ans, j'en ai entendu parlé sur le moment, mais si peu ! Mais cela fait quand même un bon moment que j'ai révisé mes connaissances historiques en la matière. Mais en 1969, jeune étudiante, il y avait dans ma tête amalgame entre ce soir absolument tragique et ce qui s'est passé au métro Charonne. Par contre, le bidonville de Naterre existait encore et j'avais, comme toutes les étudiantes qui y avaient une chambre à la cité U de ce côté-là, une vue plongeante sur lui.

    Merci d'en parler et avec ces mots.

     

    Il me semble aussi, que par un curieux mouvement de balancier de la mémoire collective, on retrouve la mémoire du 17 octobre, mais que l'on minimise gravement ce qui c'est passé à Charonne !

    11
    Mercredi 19 Octobre 2011 à 10:14
    Cocci...

    Finalement on se rends compte que beaucoup de personnes oublient .
    de plus aucune information ce jour pour parler de tout ce qui c'est passé à cette époque!
    l'histoire s'échape peu à peu dans le silence .
    belle journée colorée

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    12
    Mercredi 19 Octobre 2011 à 17:35
    Pichenette

    Il y a une chose universelle et intemporelle: la cruauté de l'homme envers son prochain!

    13
    le Titi
    Vendredi 6 Juillet 2012 à 10:47
    le Titi

    Merci à ces femmes et ces hommes qui rendent les hommages  qui leur sont dûs, aux martyres du 17 octobre 1961.
    Mais ayons surtout une pensée et une solidarité continuelles pour les familles qui ont souffert à compter du 18 octobre de la même année. Combien d' opprimés restent derrière avec un goût amer de non vengeance qu'il faut saluer depuis ces moments là, car eux justement n'ont pas rétorqué et s'honorent de leur non violence. 
    Que ces vérités en résurgence servent de leçons aux, et je dis bien aux, générations à venir.
    Honte aux hommes de mauvaise volonté et respect à ceux qui encore aujourd'hui font partie des ''justes''. Comment faire un monde meilleur lorsque les bases sont sombres et peu vertueuses ? 
    Le titi.

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