L’écrasement de la neige sous les bottes
Les branches cassées sur le chemin
Le cliquetis régulier de quelques gouttes s’échappant des stalactites de glace
Des flocons perdus aux quatre vents tombent des arbres aplatis
Les cheminées dégagent des parfums de tarte de grand mère
Les chalets chauds au pied des pentes raides ou s’étirent jusqu’au firmament les grands sapins
Les luges qui glissent sans laisser place au silence de ce lieu la nuit
Des cris de joie,
Des boules de neige,
Le ciel et ses nuages blancs
Tout est ici comme l’enfance
comme un voyage du temps jadis
Tout est ici comme en vieille France
Images d’Epinal, simplicité, absence, magie
C’est la plus belle promenade blanche de ma vie
Elodie Santos, 2008
Tu amènes très bien ce poème d'Emilie Santos, je pensais que c'était toi qui l'avait écrit ! Comme quoi ce sentiment universel que vient déposer la neige en recouvrant nos maisons a le même parfum d'enfance pour tout le monde... L'odeur de crêpes aux pommes et de feu de bois mêlée à la chaleur lénifiante du foyer...Il "floconne" à nouveau (c'est si rare !), je vais me reposer et lire (faut bien nourrir le blog ;) ) mais peut-être m'assoupir dans les bras tendres de cette silencieuse blancheur... Bises ♥♥♥