• **Si tendre,si proche** de J NADAL

    Rapatriement de ce magnifique roman et en période proche de Saint Valentin ,ce transfert me semblait s'imposer.

    J'ajoute que j'avais eu en son temps l'immense bonheur et surprise de recevoir un commentaire de l'auteur en personne que je ne peux m'empêcher de mettre ici même...

     

    merci bien pour vos beaux paroles a propos de mon petit romain. amitiés d´un auteur de Barcelona

    bien à vous!

    J

    www.jordinadal.com

     


     

    Un homme se dévoile, se met à nu. Une femme découvre l'intensité de ses sentiments. Des premiers émois au dialogue des corps, la singularité d'un dialogue amoureux est ici retranscrite par la prose poétique de Jordi Nadal.

     


    Je ne connaissais pas du tout cet auteur! Un vrai coup de foudre pour son ecriture! Pour le texte si poetique qui decrit si bien les emois amoureux! Que vous soyez ou ayez ete amoureux vous vous retrouverez dans ce beau roman.Cest la description des 1ers moments ,du desir amoureux d'un homme face à une femme qui hesite.Le livre est divise en chapitres tres courts et vous assistez à la dissection poetique du sentiment,de l'attente,du desir ,du desir d'etre enfin à 2 et puis l'aboutissement de cette attente...Chaque mot est cisele,ressenti! Vous ne pouvez que vous dire:Enfin! Enfin quelqu'un qui met des mots ,des images sur mon vecu! Ce superbe livre est court (84 pages) je l'ai lu en quelques heures mais je sais deja qu'il restera dans ma memoire tres longtemps!

     

    Extraits


    Toute cette période s'est cristallisée dans ma mémoire comme si nous l'avions traversée au milieu d'un paysage gelé. Les images glissaient, vaporeuses, avec la lente et élégante impatience de la courbe d'une dune dans le désert. Jamais, après, je n'ai douté que ce que nous n'avions pas vécu contenait autant d'intensité que le réel.

    C'est l'histoire d'une relation dont je doute encore de la réalité. Tout éclatait, jour après jour, à chaque rencontre, avec la sobriété et la retenue de sentiments dont personne ne saurait dire s'ils étaient de joie ou de solitude.

    Lors de nos rencontres, tandis que nous parlions de ce qui nous arrivait sur cette terre, je me plaisais à observer la chute des grains de sucre dans son café. Puis, mon regard se perdait à la commissure de ses lèvres. Je contemplais sa manière de saisir la cuillère, son geste contenu sous le tissu. J'avais l'impression de voir la photo de mes parents en jeunes mariés. Le souvenir de sa réserve, qui ne suffisait pas à dissimuler une certaine tendresse, avait la présence et la netteté d'une bonne photo en noir et blanc.

    Le paysage de la ville se peupla bientôt de bars, de restaurants et de cafés qui nous accueillirent comme autant de foyers. Jamais je n'ai ressenti un tel isolement au milieu de tant de gens. Jamais je n'ai recherché avec une telle intensité ce que je ne m'attendais pas à trouver. Ni même vécu avec une telle inexorabilité l'épuisement qui suivait chaque rencontre, comme pour un rendez-vous amoureux.



    Je tremble, et mon corps est arc, et tendu, et toujours, et tien. Et je te prends, avec la force avec laquelle celui qui inventa la danse salue notre étreinte. Maintenant, tout ce qui est à toi est à moi, et à toi est mon corps qui, comme un arbre, m'ancrait à la terre. Aujourd'hui,homme-navire, homme-fleuve, je suis ton refuge, et la terre nous étreint tandis que je danse en toi. »

     

    « Suite du livre Via Vaticana d'Igal ShamirLumsk »

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 4 Février 2011 à 19:36
    zazimuth

    ça change des serial killer et des psychopathes  !

    Bisous et bon week-end

    2
    Samedi 5 Février 2011 à 06:46
    pyrouette

    Je note....

    3
    Mardi 8 Février 2011 à 21:01
    Philippe D

    Tout mignon le commentaire de l'auteur. Ca fait plaisir, hein?

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