• pour le thème de la communauté "Musique à coeur ouvert" Albert ,Président d'un jour a décidé de faire entendre ces chansons qu'on n'aimait pas trop ,pas LA chanson tube du moment du chanteur choisi..

    Le problème est que si j'achetais un disque à cette époque là ,c'était un luxe et que si je l'achetais j'écoutais les deux faces!! Et la face B n'était pas forcement mauvaise!!

    Alors quoi,qui, choisir?? Parce que j'écoutais Brel,Ferrat,Brassens etc....je piquais les disques dans ceux de mes parents et voilà....

    Je me suis creusée pour savoir ce que j'achetais à l'époque ...Mais n'espérez pas de face B ...Je pense à Leny Escudero mais je ne vais pas plagier ma Marmotte  

    Alors quid?

    Lui....mais je l'aimais trop pour faire l'impasse sur certaines....

    (Clin d'oeil aussi à l'un de ceux là..)

     

     

     

    Et celui là que j'ai aimé ,que j'aime toujours d'ailleurs,un chanteur à voix!! Je me souviens monter sur mon coffre à jouets et faire semblant d'être sur scène et chanter à tue tête ses chansons...Celle là par contre ...grosse découverte mais je n'avais que 10 ans...Ceci peut, peut être, expliquer cela.

     

     

     

    Celle là n'est pas non plus une face B ...Mais un hommage à ma maman qui adorait Marc Ogeret et Louis Aragon,goût qu'elle m'a transmis...La chanson n'est, pour moi,qu'un vecteur d'émotions quasi insupportables tant certaines sont pleines de souvenirs.

     


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  • C'est le theme que propose ANNE LE SONNEUR  pour cette semaine pour la communauté "Entre ombre et lumière" de HAUTECLAIRE

    Pas grand chose en magasin pour moi mais j'ai réussi tout de même à trouver ces 2 photos.

    Celle là, prise le jour de Noël.

     

     

    Et celle là, prise en Avril...au Maroc .

     


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  •  


    Je continue mon petit tour des mots peu employés de la langue française.

    Toujours avec la complicité du magasine "Virgule" ce sera "fanfreluche".Tout vient d'une bulle d'air!!!! Et oui! poétique, n'est ce pas ? Du mot grec "pompholux" (bulle d'air)  puis  repris en latin "famfaluca" .

     

    En français ,au XII siècle il est devenu "fanfelue" et signifie " petite chose légère,sans importance,insignifiante".

    Christine de Pisan ,en 1405 l'a transformé en "fanfeluce" et c'est Rabelais qui,à son tour s'en est emparé et lui a donné sa forme définitive de "fanfreluche" en 1534.

     

    je vais faire un petit détour:

     

    Christine de Pisan (je ne sais pas pourquoi,mais j'aime bien ce prénom....lol)

     

    "Christine de Pisan (ou Christine de Pizan) est une des rares figures féminines de la littérature française du Moyen Âge. Elle est aussi la première femme à avoir fait de son goût pour les lettres un métier.

    Originaire de Pisano, près de Bologne, Christine de Pisan gagne la France en 1368, où son père, Tommaso di Benvenuto da Pizzano, conférencier d'astrologie à l'université de Bologne, est appelé pour être médecin et astrologue à la cour du roi Charles V.
    Elle passe son enfance à la cour du roi, dont elle écrira plus tard la biographie. Elle épouse, vers 1379, Étienne Castel, notaire et secrétaire du roi. elle perdit successivement son mari (1389) et son père (1390), se retrouvant veuve à vingt-cinq et seule pour s'occuper de sa famille, qui comporte ses 3 enfants,sa mere et sa niece.Saisie de ses biens et impliquée dans plusieurs procès, elle décide, pour surmonter ses difficultés matérielles et financières, de se mettre à «gagner sa vie» et de se faire homme par le métier d'écrivain.Elle recherche des mécènes et s'adresse à Jean de Berry, duc de Bourgogne, dont elle deviendra la protégée et à qui elle dédie son Livre des faits et bonnes moeurs du sage roi Charles V (1404), puis au duc d'Orléans, à qui elle destine le Livre de preudhommie (1405-1406). À la cour de Charles VI et d'Isabeau de Bavière dont elle deviendra la protégée, son travail donne naissance à une oeuvre abondante et variée qui lui assure une certaine notoriété.Étroitement mêlée à la vie politique de son époque, elle pressent les dangers que fait courir au royaume la rivalité entre les princes et «milite» en faveur de la conciliation entre les princes et pour la paix civile .Parce qu'elle est la première à avoir formulé une protestation véhémente contre les préjugés discriminatoires à l'égard des femmes, Christine de Pisan a souvent été présentée comme une féministe d'avant-garde. Il ne faut cependant pas oublier la valeur littéraire de son oeuvre, qui fut très imitée jusqu'à la Renaissance. Moins appréciée dans les périodes qui suivirent, ses écrits furent redécouverts par la critique à la fin du XIXe siècle.Christine de Pisan écrivit à un rythme soutenu jusqu'en 1418, date à laquelle elle se retire dans un couvent — probablement celui de l'abbaye de Poissy (Yvelines), où sa fille est religieuse. Cette retraite marque la fin de sa carrière d'écrivain et les dernières années de sa vie, qu'elle passe dans ce couvent, sont consacrées à la méditation.
    Mais, le même orgueil féminin et la même pitié l'arracheront à la retraite où elle s'est réfugiée après la prise de Paris par les Bourguignons, en 1418, pour composer de deux ouvrages inspirés par l'actualité de la guerre de Cent Ans, les Lamentations sur les maux de la guerre civile (1420) et le Dictié en l'honneur de la Pucelle, écrit à la gloire de Jeanne d'Arc."


    Ballade

    Seulette suis et seulette veux être,
    Seulette m'a mon doux ami laissée,
    Seulette suis, sans compagnon ni maître,
    Seulette suis, dolente et courroucée,
    Seulette suis en langueur mésaisée,
    Seulette suis plus que nulle égarée,
    Seulette suis sans ami demeurée.
     
    Seulette suis à huis ou à fenêtre,
    Seulette suis en un anglet muchée,
    Seulette suis pour moi de pleurs repaître,
    Seulette suis, dolente ou apaisée,
    Seulette suis, rien n'est qui tant me siée,
    Seulette suis en ma chambre enserrée,
    Seulette suis sans ami demeurée.
     
    Seulette suis partout et en tout être,
    Seulette suis, où je vais où je siée,
    Seulette suis plus qu'autre rien terrestre,
    Seulette suis, de chacun délaissée,
    Seulette suis, durement abaissée,
    Seulette suis souvent toute épleurée,
    Seulette suis sans ami demeurée.
     
    Princes, or est ma douleur commencée :
    Seulette suis de tout deuil menacée,
    Seulette suis plus tainte que morée,
    Seulette suis sans ami demeurée.

    De triste coeur chanter joyeusement
    Et rire en deuil c'est chose fort à faire,
    De son penser montrer tout le contraire,
    N'issir doux ris de dolent sentiment,
     
    Ainsi me faut faire communément,
    Et me convient, pour celer mon affaire,
    De triste coeur chanter joyeusement.
     
    Car en mon coeur porte couvertement
    Le deuil qui soit qui plus me peut déplaire,
    Et si me faut, pour les gens faire taire,
    Rire en pleurant et très amèrement
    De triste coeur chanter joyeusement.

     

    (Si vous voulez en savoir plus sur Christine de Pisan cliquez LA )

    Je reviens à mon "fanfreluche".Une fanfreluche c'est donc un petit rien,une petite chose,un colifichet.Ce sont en général des ornements inutiles mais qui peuvent donner du chic à quelque chose:les plumes,les perles,les rubans,les pompons etc.!!!

    On trouve parfois aussi des "fanfreluches" dans un dessin ,un texte,un discours:ce sont alors des détails ajoutés pour" faire joli".

    Voilà ,c'est un beau petit mot qui peut prendre tout son sens en ce moment de Fêtes.

     


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  • Après une assez longue absence je voulais revenir en disant MERCI.

    Merci à vous qui me connaissez ou non de façon réelle d'avoir été là ,chacun(e) à votre manière pour m'apporter "un feu de bois pour me chauffer le corps"(Pardon Georges.Ton texte est un peu modifié)


    Merci au monde virtuel qui m'a fait connaitre des personnes formidables attentives,pleines d'empathie et de gentillesse de France ou d'ailleurs..


    Merci à ceux qui ,discrètement, ont laissé un commentaire délicat.


    Merci à mes amis dans la vie et je pense tout particulièrement à celle que je connais depuis.......ans...qui jour après jour a dit "présente" malgré tout le chagrin que cela faisait ressurgir en elle...

     

    Merci à toi qui t'es déplacée de loin ,délaissant ton travail.


    Merci à toi qui t'es fait remplacer et qui m'as soutenue à ta façon.


    Merci à toi qui a partagé ma vie ,m'a donné une magnifique enfant et est resté mon meilleur ami,solide au poste envers et contre tout.


    Merci à tous ceux qui étaient là les jours J.Venant de très loin pour certains.


    L'amitié n'est pas un vain mot et on peut le constater dans ces moments douloureux.Un mail,un coup de fil,un regard,des doigts qui s'effleurent,des bras qui se referment sur nous et c'est de la chaleur qui réchauffe l'âme et apporte un soutien.


    Sans eux,sans mes amis, je ne sais pas comment nous aurions,ma fille et moi,traversé cette épreuve mais je sais que dans quelque temps il restera la sensation de communion intense de ce moment là...Certaines images resteront gravées mais baignées dans une grande émotion partagée.La douceur et l'apaisement pourront alors remplacer la douleur...

     

     



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  • Elle aimait beaucoup Georges Brassens


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