• **Pychose au 36** de Hervé JOURDAIN

    Hiver 2006, brigade des mineurs de Paris. Après deux années éprouvantes à traquer la pédophilie et la maltraitance des enfants, Nora Belhali est enfin mutée à la Crim'. Printemps 2010, rongée par la colère et le souvenir, une femme exécute enfin sa vengeance. Meurtre du compagnon de Nora, puis d'une magistrate parisienne... Tout accuse la jeune enquêtrice. Au coeur de la machination diabolique qui se referme sur elle, Nora entraîne malgré elle ses collègues de la brigade criminelle. Que cache-t-elle ? Qui fuit-elle ? Nul ne le sait, pas même le commandant Duhamel, son mentor et chef de groupe du 36.

     

    La première partie du roman est elle même partagée en deux :

    Printemps 2010:Les intentions ,l'agissement d'"Elle" ,personnage très tourmenté dont on comprend progressivement qu'elle veut se venger de policiers qui ,selon elle, lui ont causé du tort à un certain moment de sa vie .

    Janvier 2005 :le journal qui commence 5 ans auparavant donc  de Nora Belhali ,jeune policière tout juste intégrée dans la brigade des mineurs.

    Nous suivons pas à pas l'integration de Nora,impliquée dans la resolution d'affaires de pédophilie,son ressenti face à ces affaires et face à ses collegues avec lesquels elle noue des liens d'amitié pour certains dont Laurent .

    Quelques années plus tard elle intègre la PJ .

    La deuxième partie du roman se passe en temps réel avec les cadavres qui s'amoncellent autour de Nora:Son ami,retrouvé poignardé, tenant des cheveux de la jeune femme.Laurent ,son ex collègue de la brigades des mineurs qui a un accident de moto..La juge qui avait travaillé en collaboration avec Nora du temps de son séjour en brigade des mineurs assassinée lors d'une séance de  jogging et retrouvée avec un bijou appartenant à Nora...

    Tous ces indices font dire à l'IGS que la jeune policière est coupable ..celle ci prend alors la fuite tout en demandant à son chef de la soutenir...Toute l'équipe de la PJ d'ailleurs est intimement persuadée de l'innocence de leur collègue et les membres n'auront de cesse de la prouver ,au détriment pour certains de leur carrière.

    C'est cette partie surtout qui m'a plu le plus.Ce bloc autour de la jeune femme,tout ce qu'ils font pour parvenir à débrouiller l'histoire,ce sentiment fraternel qui se dégage.

    On voit aussi en filigrane les relations pas toujours aisées entre les différents services,de temps à autre l'auteur égratigne le gouvernement.

    Vous plongez ,même si toutes les affaires évoquées ne sont que pure fiction,dans l'ambiance souvent pesante de la brigade des mineurs,dans le fonctionnement de cette Maison rendue mythique grâce au Commissaire Maigret,le 36 Quai des Orfèvres.

    On sent le vécu de l'auteur puisqu'il y est Capitaine après un passage à la brigade des mineurs.

    La fin devient rapide ,on se demande qui va gagner des policiers ou d'"Elle" dont on ne connait l'identité que très tard dans le livre,d'où un suspense constant.

    Pas de descriptions violentes et ensanglantées,le lecteur reste tranquillement dans la lecture avec toutefois quelques frissons.

    Vous parcourez aussi Paris dont vous sentez l'amour que l'auteur  a pour cette ville.


    Seul petit bémol pour moi:Si les policiers mettent en prison une personne sur la foi d'un coup de fil anonyme et le présence de preuves aussi flagrantes que celles indiquées...là, c'est moi qui frissonne car je me dis que tout le monde peut être accusé et broyé par la machine judiciaire et là,sans collègues pour vous donner un coup de main et vous innocenter...

    Herve Jourdain (cf son site) a écrit là son deuxieme roman (le 1er

     

    étant que je vais m'empresser d'ajouter à ma PAL...

    Nul doute que Psychose au 36 aura une suite ..Vous en entendrez donc parler d'ici quelques temps...

     

    Merci de cette jolie  découverte au et à la maison d'édition

     

    extraits

     

    Mais avant tout ,le siège de la brigade des mineurs de Paris,installée sur deux niveaux.Voilà pourquoi elle était revenue.

     

    pour moi,écrire c'est comme pleurer.Je ne suis pas habituée.

     

    L'art de la persuasion etait reellement le point fort de Nora Belhali.Laurent Delapierre l'avait rapidement compris cinq  ans plus tôt.

     

    La folie ne s'apprivoisait pas

     

     

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  • Commentaires

    1
    Lundi 28 Mars 2011 à 12:21
    pichenette

    Belle chronique pour cette nouvelle participation! Et pour finir sur une réflexion ... frissonnante!

    2
    Lundi 28 Mars 2011 à 12:49
    canelle56

    Je crois que je vais m y coller ....sourires

    bises Pyrausta , j'espère que tout va bien pour toi

    3
    Lundi 28 Mars 2011 à 14:15
    Le Papou

    Ça à l'air pas mal pantoute mais comment vais-je faire pour tout lire ???

    Le Papou

    4
    Lundi 28 Mars 2011 à 14:57
    Anne

    Je note donc "Psychose au 36" et "Sang d'encre au 36". Je commencerai par ce dernier qui est en poche. Auteur que je ne connais pas et dont tu me donnes envie de faire la connaissance.

    5
    agnès
    Vendredi 6 Juillet 2012 à 10:48
    agnès

    Sang d'encre au 36 m'avait déjà fait de l'oeil et était en prévision d'achat. J'ai pratiquement tout lu de Simenon, j'aime l'ambiance qu'il y a dans ses romans la façon qu'il a de montrer que n'importe qui peut être amenée à tuer, il y a beaucoup de psychologie dans ses récits et sans être sanglant ça fait froid dans le dos.

    6
    Agnès
    Vendredi 6 Juillet 2012 à 10:48
    Agnès

    Merci avec grand plaisir

    7
    Agnès
    Vendredi 6 Juillet 2012 à 10:48
    Agnès

    Pas de problème ça ira je peux attendre

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