• Il y a bien longtemps que je ne vous ai parlé de films.Pourtant je continue à aller régulièrement dans les salles obscures. Avec plus ou moins de bonheur mais dans l'ensemble, le plaisir était au rendez vous.

     En particulier avec ce film de Philippe Falardeau.

    L'histoire se passe à Montréal.Il fait froid, la neige recouvre la ville. Au sein d'une école primaire, un drame se noue. Les enfants  sont extrêmement choqués par ce qui vient d'arriver à leur institutrice. La directrice de l'école doit non seulement aider psychologiquement les éleves et les collègues de cette femme mais aussi trouver dans l'urgence un remplaçant.

    C'est un immigré Algérien qui se présente, mettant en avant ses 19 ans d'enseignement passés dans une école à Alger.Malgré quelques réticences de la directrice, il est embauché.Commence alors l'histoire d'un instituteur confronté à une différence de culture , de façon d'enseigner et de ces enfants traumatisés qui progressivement vont arriver à la guérison sous la houlette pleine de respect et d'amour de cet enseignant.

    Oui mais voilà.Pourquoi est il arrivé à Montréal? Quel passé hante cet homme? Est il compatible,ce passé, avec son travail auprès d'enfants? 

    C'est tout d'abord un hymne à ce métier d'enseignant, avec ses contraintes,ses lois plus ou moins bien acceptées, une réflexion tout en finesse sur l'exil,la confrontation de deux cultures, la vie et la mort. Le film se déroule sur une année scolaire puisque de l'hiver nous passons au printemps.De la mort à la vie? 

    J'ai été bouleversée par le jeu tout en subtilité de Fellag que j'avoue ne pas connaitre, même comme  humoriste.Les enfants sont d'un naturel confondant et le petit Simon (Emilien Néron) tient très bien son rôle plutôt difficile.

    Voilà un film qui me reste en mémoire malgré les quelques semaines écoulées , un film grave avec de temps à autre un peu d'humour pour relâcher la pression , un film avec un accent d'ailleurs, savoureux même si parfois la compréhension n'est pas aisée..Un film doux -amer. Un film à ne pas manquer.

     


    8 commentaires
  • Quand j'en vois, je craque!! Parfois c'est raisonnable, parfois non...Hier, c'est la 1ère option qui était la bonne..

                           



    15 commentaires
  • Je cherchais un poème en rapport avec les mûres dont j'ai fait un cliché il y a peu .J'ai découvert un BLOG  et une écrivaine Américaine née en 1932 et décédée en 1963..Comme quoi la photo mène à tout.

     

     

    Personne sur le chemin, et rien, rien sinon des mûres, 
    Des mûres de chaque côté, des mûres partout, 
    Une allée de mûres, qui descend en crochets, et une mer
    Quelque part au bout, qui se soulève. Des mûres 
    Aussi grosses que mon pouce, aussi muettes que des yeux
    Ebène dans les haies, et pleines
    De jus bleu-rouge, qu'elles abandonnent sur mes doigts. 
    Je n'avais pas demandé de telles soeurs de sang ; elles doivent m'aimer. 
    Elles sont accommodantes, elles se font toutes petites pour tenir dans ma bouteille à lait.

    Là-haut passent les chocards en volées noires, cacophoniques - 
    Bouts de papier brûlé qui tournoient dans un ciel orageux. 
    Leur voix est la voix, elle proteste, proteste. 
    Je ne crois plus que la mer apparaîtra. 
    Les hautes prairies vertes s'embrasent, comme illuminées de l'intérieur. 
    J'atteins un buisson de baies si mûres que c'est un buisson de mouches, 
    Suspendant leurs ventres bleu-vert et leurs ailes en un paravent chinois. 
    Le sirupeux festin de baies les a tout étourdies ; elles croient au paradis. 
    Un crochet encore, et les baies et les buissons finissent.

       Il ne manque plus que la mer maintenant. 
    D'entre deux collines un vent soudain s'abat sur moi
    Et me gifle le visage de son linge fantôme. 
    Ces collines sont trop vertes et douces pour avoir goûté le sel. 
    J'emprunte le sentier aux moutons qui les sépare. Un ultime crochet me mène
    A la face nord des collines, et cette face est de roc orange
    Et ne donne sur rien, rien sinon un grand espace
    De Lumières, blanches et d'étain, et un vacarme comme d'orfèvres
    Frappant, frappant encore un métal intraitable.

    [La cueillette des mûres - Sylvia Plath]

                                 


    10 commentaires
  • Pour la Communauté de Vero  



    c'est CLIO qui a choisi la thème de cette semaine 

     

     Je vous propose de trouver une chanson dont le titrecomporte :

     

    -soit une couleur nuancée (comme bleu pastel ou brun foncé)

     

    -soit une couleur imagée (comme rose bonbon)

     

    Si vous ne trouvez vraiment pas , une chanson avec le nom habituel d'une couleur sera admise , lol !

     

    Pas jeune cette chanson mais c'est celle qui m'est venue à l'esprit et comme il n'en faut qu'une...

     


    11 commentaires
  • Et voici une autre communauté!! Evidemment il faut que j'en fasse partie puisque j'ai un petit 

    Pilou dans ma vie.

                                                                                                

    Vous qui aimez les z'animaux , rejoignez nous!! 


    10 commentaires