• En allant en direction du Châtelet


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  • Né en 1935 en Estonie, Arvo Pärt fait partie des musiciens dits contemporains.Au départ, compositeur de musique sérielle , comme Alban Berg ou Arnold Shoenberg, il est censuré en Union Soviétique car la musique sérielle est considérée comme un avatar de la décadence bourgeoise occidentale (Wikipedia)

    Il se plonge alors dans l' étude du chant grégorien et  des compositeurs médiévaux occidentaux comme Guillaume de Machaut ou Ockeghem d'où s'inspire sa Symphonie n°3.J'ai été très surprise en découvrant cette oeuvre qui ne correspond pas à ce que je peux connaitre de ce compositeur.

    En 1976 il écrit Fur Alina avec le style qu'il nomme lui même "tintinnabuli".

    Mon propos n'étant pas de vous raconter la vie d'Arvo Pärt,si vous voulez connaitre un peu mieux ce compositeur , découvrez le LA 

    De lui je connais une de ses oeuvres majeures Tabula rasa, découverte quand je travaillais à la F...c

    Si vous voulez entendre une autre oeuvre d'Arvo Pärt, allez sur le blog de Leoned !!


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  • Enfin si on veut...

    Comme vous le savez, West Side Story est une comédie musicale créee par Berstein pour la musique ,livret de Arthur Laurents et Lyrics de Stephen Sondheim. Elle est tirée de Roméo et Juliette de Shakespeare.

    Si je veux vous faire un comparatif c'est avec l'opéra de Charles Gounod créé en 1867.

    Tout ça pour dire qu'une fille amoureuse , en 1867 ou en 1957 dit la même chose avec les mêmes expressions. Qu'importe l'époque.  


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  •  Un nouveau Gaudé, LE nouveau Gaudé! Pas question d'attendre quelques mois pour le découvrir.D'autant qu'il traite d'un sujet cher à mon coeur, l'Antiquité et Alexandre le Grand.

    Au cours d'un banquet ressemblant, comme il était  coutume, aux  orgies romaines, Alexandre s'effondre.Le Roi se meurt...Il demande après Drypteis, femme de son meilleur ami Hephaiston, décédé, et fille de Darius le Perse , cloitrée dans un monastère  afin d'échapper aux complots et trahisons de toutes sortes, monnaies courantes à la cour. Elle n 'a jamais d'ailleurs annoncé la naissance de son fils afin de le protéger. Elle va devoir se résigner à entreprendre le voyage pour se rendre auprès d'Alexandre.

    Parallèlement, une chevauchée fantastique démarre.C'est Ericléops, messager provenant des confins de l'Indus qui arrive, porteur d'un message pour Alexandre. Avec Gaudé, rien n'est simple et cet Ericleops n'échappe pas à la règle: il revient d'entre les morts et demande à celui qui va bientôt franchir l'Achéron de l'attendre.

    Alexandre n'est pas encore mort que ses lieutenants,Ptolémée, Perdicas,Leonatos ou encore Tarkilias se déchirent l'Empire.

    Au final, il n'y a que quelques personnes fidèles à Alexandre,deux femmes, la sienne et celle de son meilleur ami.Très peu pour un homme si puissant. Gloire dérisoire au soir de sa vie.

    Cortège de pleureuses, cortège organisé traversant avec la dépouille d'Alexandre l'Empire qu'il a construit afin d'être rendu à sa mère. Drypteis doit faire attention, sa vie est menacée, elle doit se séparer de son fils et le faire adopter dans le plus grand secret afin qu'il ne devienne pas la cible d'un des pretendants à la succession.

    Avec Gaudé, c'est un éblouissement de mots ciselés avec un style qui n'appartient qu'à lui qui fait que je me suis laissée emporter dans ce cortège éploré. La mort, sujet récurrent. On pense à la Mort du Roi Tsongor, à la porte des Enfers, Cris pour ne citer qu'eux.

    Le fantastique dont nourrit Laurent Gaudé ses romans apporte une dimension onirique à ses écrits et pour" Pour seul cortège " donne un souffle épique, rejoignant ainsi la tragédie antique.Il ne decrit pas de paysages, se concentrant uniquement sur les hommes, leur moi,leurs peurs et leurs ambitions, leurs desseins les plus noirs.C'est une écriture qui prend aux tripes dans son urgence, celle du cavalier (qui m'a rappelé par son rythme le Roi des Aulnes ) ou dans sa lenteur , au pas de ceux qui escortent le corps, craignant (à juste titre) pour leur vie.

    Ce n'est peut être pas "mon" Gaudé préféré, un je ne sais quoi indéfinissable m'empêche de le considérer comme tel.Peut être pas assez de détails de la vie antique pour donner encore plus de densité à la narration? Peut être aussi que je deviens un peu trop difficile, à moins que je n'aie envie que Gaudé se mette en danger et change un peu son écriture. Cela dit, que ça ne vous emêche nullement de lire ce livre qui vous entrainera dans de lointaines contrées dans un style éblouissant.

     

     


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  • Nous étions , Amaryllis, sa famille, ma fille et moi là

     

    Ils sont danseurs, chanteurs, jeunes et doués.Le spectacle fut comme on l'avait rêvé. Nous connaissons par coeur toutes les musiques, les airs , l'histoire et pourtant nous avons été bouleversées, émues..aux larmes.


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