• C'est en allant sur le blog de Jacqueline consacré à la musique sous toutes ces formes que j'ai eu une brusque envie de ré entendre ces concerti .Je les ai découverts jeune ,quand je faisais de la guitare .De temps en temps me revient l'envie de les entendre.C'est gai,vif ,de quoi mettre de bonne humeur non?

     

     


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  • C'est aujourd'hui lecture commune chez PIMPRENELLE avec la découverte d'un auteur.Chaque mois une belle aventure.


     

    J'avais essayé de lire ,il y a quelques années "Les sirènes de Bagdad" et j'avoue ne pas avoir réussi à entrer dans ce roman.Quand Pimprenelle a proposé cet auteur ,j'ai pensé que c'était l'occasion de regarder cet auteur d'un autre oeil,avoir un autre rendez vous cette fois là pas manqué.

    .Gardant dans un coin de mon cerveau l'idée de reprendre" Les sirènes de Bagdad" ,je suis, malgré tout ,allée à la médiathèque à la recherche d'un autre titre:1 seul en rayon! Le titre et la 4ème de couverture m'ont plu,hop dans le sac et je l'ai lu en pas tout à fait une semaine.Oui,je suis lente cette fois...


    .

    Début du roman:des hommes sont enfermés dans un appartement cerné par la police.Tout le monde est mort sauf Abou Tourab et un autre dont on saura plus tard qu'il est le personnage principal.Fin dramatique.

    Retour en arrière...


    J'ai été lente cette fois parce que j'ai été très attentive à tout ce qu'a voulu montrer (démontrer?) Yasmina Kadra


    Tout d'abord une Alger en plein chaos.Pauvre pour ne pas dire miséreuse.

    Alger était malade.Pataugeant dans ses crottes purulentes,elle dégueulait,déféquait sans arrêt.Ses foules dysentériques déferlaient des bas quartiers dans des éruptions tumultueuses.La vermine émergeait des caniveaux,effervescente et corrosive,pullulait dans les rues qu'étuvait un soleil de plomb.

    Alger s'agrippait à ses collines,la robe retroussée par dessus son vagin eclaté,beuglait les diatribes diffusées par les minarets,rotait,grognait,barbouillée de partout,pantelante,les yeux chavirés ,la gueule baveuse tandis que le peuple retenait son souffle devant le monstre incestueux qu'elle était en train de mettre au monde.

     

    Et puis son peuple avec ,entre autre, Nafa Walid,jeune Algérois rêvant d'une carrière cinématographique.Physique avantageux et au caractère insolent (j'ai eu envie de lui flanquer des claques !!)

    Comme la gloire ne lui arrive pas si facilement que ça il se retrouve chauffeur chez l'une des plus grandes fortunes d'Alger.


    -Vous avez le téléphone chez vous?

    -ça fait 10 ans que nous soudoyons les sous fifres de la Poste pour l'installation d'une ligne...

    -Abrégeons ,s'il vous plait

    -Non

    -Laissez votre adresse à ma secretaire

    -Ça s'abrège comment ,une adresse?

    Mon insolence ne l'atteignit même pas.Il m'ignorait déjà.

     

    Et c'est confronté à ces fortunes,ces familles au delà des lois que Nafa progressivement va évoluer.Un drame( une jeune fille morte d'une overdose) et la bascule démarre.Soit il prend sur lui cette mort et fait en sorte de faire disparaitre le corps soit il sera dénoncé comme en étant le responsable ...Il ne peut se résoudre à faire disparaitre le corps et c'est le chauffuer du fils de famille qui s'en charge (moment un peu délicat dans sa description).Et qui viendra lui donner une "famille" ,un sentiment de réaliser quelque chose puis plus tard le goût du pouvoir? Le FIS tout nouvellement créé.


    Pour la première fois de sa vie il se découvrait ,prenait conscience de son envergure,de son importance,de son utilité en tant que personne,en tant qu'être.

    Il existait enfin.

    Il comptait.


    Description de ce mouvement qui agit d'abord insidieusement puis qui intensifie ses manifestations.Réactions brutales et maladroites d'un gouvernement dépassé qui donnent une sorte de légitimité au mouvement extrêmiste et lui rallie une partie du  peuple soit par ras le bol de cette vie soit par conviction ou bien encore par crainte des "barbus" qui n'hésitent pas à régner à coups d'exécutions.

     

    Ceux qui ne nous ont pas rejoints croupissent à l'ombre des démons.Ceux là ne doivent plus compter pour nous.Comme les mauvaises herbes il faudra les sarcler.Notre chemin n'en sera que plus aisé et aucune racine malveillante n'entravera nos pas.

    (...) Entre Dieu et vos parents,le choix ne se pose même pas.On ne compare pas le ciel avec une bulle d'air.On ne choisit pas entre l'univers et un vulgaire grain de poussière.

     

    Nous assistons à la lente descente aux Enfers de ce jeune homme pas vraiment violent (il lui faudra 3 meurtres pour ne plus y être sensible..) ,au rêve éteint dans une Alger destructurée,aux bidonvilles ,au pouvoir débordé et pas attentive aux grondements du peuple.

    Ses femmes tentées les unes par la modernité et les idées de liberté ,d'émancipation ,au prix pour certaines de leur vie ,les autres par le fanatisme.

    La place ,voire l'utilité de la culture,la musique,la poésie ,le cinéma dans cette société en perdition.

     

    Ce qui est intéressant c'est de voir par les yeux d'un individu comment il est simple et presque évident d'être attiré et piégé par les mouvements extremistes.C'est implacable et terrifiant car présenté ainsi qui peut dire si placé dans les mêmes conditions il ne cèderait pas à la violence et à l'aveuglement?

     


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  • En coupant à travers champs pour aller porter le déjeuner à son père, Patricia rencontre Jacques. Elle a dix-huit ans, il en a vingt-six. Elle est jolie, avec des manières fines de demoiselle ; il est pilote de chasse et beau garçon. Un peu de clair de lune fera le reste à leur seconde rencontre. Il n'y aura pas de troisième rendez-vous : Jacques est envoyé au front. Patricia attendra un enfant de cette rencontre. Les riches parents du garçon crieront au chantage, Patricia et son père, le puisatier, auront seuls la joie d'accueillir l'enfant. Une joie que les Mazel leur envieront bientôt et chercheront à partager, car Jacques est porté disparu...

     

     

    Mercredi soir nous sommes alles voir en avant première "la fille du puisatier" réalisé par Daniel Auteuil .Oui, vous avez bien lu.C'est le début de cet acteur dans la réalisation de film.On se souvient tous de son Ugolin  dans Jean de Florette,rôle qui lui avait d'ailleurs valu le César du meilleur acteur.

    J'avoue que je ne suis fan de Marcel Pagnol mais peut être est ce dû à la présence de Raimu qui,je sais ce n'est pas bien de dire cela, plombait ,pour moi,les rôles ...Ce n'était pas "César" de la fameuse trilogie mais "Raimu"....N'hésitez pas à me contredire évidemment..

    Je suis donc allée à cette avant première, plus pour la présence à la fin de la projection de Daniel Auteuil que pour le film lui même....

    Petite digression:Daniel Auteuil est charmant,simple,d'une extrême courtoisie..Ce fut un vrai moment de partage.

    Alors le film?Contrairement à ce que je pouvais penser,là aussi un grand moment.Toute la magie de la Provence était là,on pouvait presque sentir le soleil .L'amour de cette région de France transparait dès les 1ères images.

    Et toute la poésie de Marcel Pagnol était révélée... Pascal ,le puisatier de Daniel Auteuil n'a vraiment pas à rougir face à celui de Raimu. Il est fin ,sensible,plein de retenue,d'amour pour ses enfants et ses filles ainées dont Patricia par qui tout arrive.

    Daniel Auteuil, aidé magnifiquement par Kad Merad dans le rôle de Felippe qui lui colle à la peau , contribue grandement à la renaissance de cette oeuvre.C'est tout simplement extraordinaire de sensibilité et d'émotion .

    Chaque acteur,choisi avec soin ,apporte sa pierre à l'édification de ce film...

    Allez le voir ...Je suis sûre que vous ne serez pas déçus.

    Ma fille ,grâce à cette interprétation ,a découvert un classique de la littérature,bien loin des films américains ,et elle en est sortie enchantée.Une jeune femme ,dans le public , a remercié Daniel Auteuil pour lui avoir permis de lui faire découvrir Marcel Pagnol.

    Si le realisateur /acteur,dès son 1er film ,a pu intéresser les jeunes générations plutôt habituées à l'action ,aux courses poursuite,au rythme haletant n'est ce pas le signe d'une certaine réussite?



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  • Suite des réflexions suscitées par le salon du livre.Comment se fait il que la décoration ait été aussi pauvre sur les stands de la littérature nordique,invitée d'honneur ....Jugez en

    A part ces quelques poteaux bouleau?? pas grand chose....


     

     

    Et puis point de vue maisons d'édition nous retrouvions les Majors..Inutile donc d'aller au Salon alors que nous avons la même chose chez nous ,dans notre librairie préférée....Pour moi,impasse sur cette littérature.(j'avais quelques jours auparavant ajouté à ma PAL croulante l'heure trouble de Johan Théorin..je sais ,à la veille du Salon ..pas raisonnable...)

     

    Direction

     

    et là j'ai craqué pour

     

    Qui connait?

     

    Je n'ai pas oublié ma mère avec


    ni ma fille avec

    Je vous parlerai plus tard du plus petit dénominateur commun que j'ai lu d'une traite le samedi en fin d'après midi.

     

     

    Une petite moisson de marque pages

     

    Quelques photos prises au détour des stands


     

    H.Mankell

    Au final,bilan assez mitigé. Organisation imprécise ce qui fait que les auteurs attendus ou les stands recherchés ont joué les Arlésiennes (en ce qui me concerne).Les Majors ont une fois de plus écrasé les petits. Alors ,oui le Salon, mais pour moi préférence évidente pour les maisons d'édition sans véritable audience où des pépites peuvent être dénichées.Mais il faut bien arpenter les travées pour les trouver...


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  • Ce salon du livre m'a donné quelques pistes de réflexion..

    la 1ère,très terre à terre...Si je retourne une prochaine fois dans cet antre de perdition est ce que je n'aurais pas interêt à ne PAS prendre à l'avance mon billet? Vu la queue des personnes qui avaient leur e-billet

     

    et celle de ceux qui ne l'avait pas ....je pense avoir plutot interêt à prendre cette file là..D'accord je n'aurais pas la reduction de 2 €...mais c'est une goutte d'eau dans l'océan de la dépense...

     

    La 2ème réflexion (et là ,je rejoins celle de GRIDOU) à quoi peut bien servir ce Salon? Société de consommation effrénée (j'en ai fait partie je le reconnais) et surtout pub monumentale pour les grandes maisons qui mettent des PLV énormes comme si les ventes tout au long de l'année ne leur suffisaient pas!

    Alors j'ai fui au maximum leurs stands pour tenter de découvrir les petits,parfois mal installés,dans des recoins du Salon, contrairement aux Majors qui en occupaient le centre.

     

    C'est ainsi que j'ai découvert la maison VENT D'AILLEURS qui édite des livres venus des cultures d’ailleurs, proches ou lointaines, convaincus que la connaissance des cultures du monde aide à bâtir une société plus solidaire et plus intelligente. Le catalogue de Vents d’ailleurs construit des passerelles vers ces imaginaires, propose des livres pour enrichir les êtres humains dans leur recherche d’humanité. La littérature est ainsi très présente dans le catalogue, mais également les albums jeunesse, l’art et les sciences humaines.

     

    J'ai tenté la découverte avec 2 livres de l'un de leurs auteurs phare (il fallait faire un choix qui s'est révélé cornélien car tout me parait de qualité...)  l'un ,policier disjoncté ,et l'autre plus politisé.. Bien évidemment je vous en parlerai au fur et à mesure des lectures. 


     

    Puis 2 autres maison: TRANSBOREAL qui réunit dans son sillage, outre ses 89 auteurs, 113 autres voyageurs francophones qui ont eu à cœur de découvrir une région du monde et d’en faire partager la découverte à travers des livres ou des films. Transboréal anime aussi une librairie de voyage dont les 3455 titres sont en ligne, ainsi que le cycle de conférences « Regards de voyageurs ». pour les bonheurs de l'aquarelle

    et l'Aquitain ARBRE VENGEUR pour Les couilles de Dieu ,livre initiatique très original

    Un petit détour par LE RIFFLE NOIR  que j'avais découvert il y a 2 ans avec  Passé mortel de D.DREGRAEVE...Las pour moi cet auteur avait sorti un autre opus des aventures du policier Jacobsen (le 3ème est en cours...) et puis au détour d'un stand je suis tombée nez à nez avec une auteur de polars que j'aime beaucoup Brigitte Aubert..Bon, ce n'est pas une petite maison mais j'ai pu en me faisant signer un autographe échanger quelques mots.

     

     

    A gauche Brigitte AUBERT  ,à droite Vivian MOORE (site)

     

     

     

    Je vais arrêter là cette 1ère partie...Encore quelques livres et d'autres photos du Salon ..pour un prochain article...

     

    Je ressemble un peu à ça 


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