• Emilie a épousé son Prince Charmant, Arnaud, un homme d'affaires séduisant et fortuné que lui a présenté sa soeur Anne. Éperdument amoureuse mais désœuvrée, Emilie s'occupe en visitant une aile abandonnée du manoir familial, sous le regard hostile de la vieille gouvernante. Un jour, elle croit reconnaître la voiture de son mari près du bureau d'Anne. A ce moment, la police arrive : une jeune femme a été assassinée dans l'immeuble voisin. Bientôt, on retrouve un deuxième corps dans les bois du manoir... Emilie s'aperçoit peu à peu que ceux qu'elle aime ne sont pas forcément ce qu'elle croyait et voit son doux rêve se transformer en cauchemar.

    Un Brigitte Aubert pur jus qui vous prend par la main et vous entraine vers les meandres de l'ame humaine....Un peu de Barbe Bleue derriere tout ça mais pas totalement.... La reine du polar français a l'art de creer une  ambiance glauque,malsaine.La tension monte doucement mais surement pour exploser à la fin dans un dechainement de violence ! Elle m'a fait aussi penser à l'ambiance de Rebecca ou encore Jane Eyre.Rythme haletant qui vous oblige à terminer coute que coute ce roman......dommage que ce ne soit pas plus long....


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  •   Elle est belle, attirante, disponible. Il n'a pas hésité à la suivre pour prendre un dernier verre. A présent il est seul, dans une cave, enfermé dans une cage. Isolé. Sa seule compagnie ? Sa séductrice et son bourreau. Et elle a décidé de faire durer son plaisir très longtemps. De le faire souffrir lentement. Pourquoi lui ? Dans ce bras de fer rien n'est dû au hasard. Et la frontière entre tortionnaire et victime est bien mince...

     

    2ème livre que je lis de cet auteur et je dois dire que je ne suis toujours pas déçue! Le 1er, Terminus Elicius ,se passe à Marseille et celui là à Besançon et ses environs.

    2 jours ,il m'a fallu presque 2 jours pour dévorer ce thriller.Dès les premières lignes j'ai été happée et progressivement attirée dans une spirale infernale.

    Roman policier ,thriller plus exactement,à l'envers car c'est un policier qui est traqué ,emprisonné,torturé par une femme.Pourquoi? Il se pose désespérément la question,ne comprend pas ce que sa géôlière,au psychisme très perturbé ,lui reproche.Quand enfin il réalise,c'est une torture supplémentaire pour lui car il se sait innocent de ce qu'elle lui reproche...Alors comment faire pour la persuader de le libérer?

    Confrontation sans pitié de deux individus aux caractères bien trempés:Benoît lutte pour sa vie et la vie de sa famille et Lydia,dans sa folie, va de plus en plus loin dans son plan implacable.

    Mais est elle seule ou bien est elle manipulée par quelqu'un qui se sert d'elle pour assouvir une vengeance?

    Parallèlement se dessine au travers des yeux de ses collègues et grâce à l'enquête faite pour tenter de le retrouver avant qu'il ne soit trop tard le portrait d'un homme pas très reluisant...Mais mérite t il pour autant toutes ces souffrances?

    Rythme soutenu,pas de temps morts ,vous allez sans cesse de la cage de Benoit, et tout ce qu'il subit ,au commissariat en passant par la maison du policier et des visites à sa femme.Pas de transition ,pas forcement de chapitres pour nous aider à respirer.

    C'est noir,très noir,envoutant,choquant,dérangeant....A suivre comme auteur...


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  • Tout commence dans la salle de lecture d’une bibliothèque de Manhattan. Bryce Proctorr, auteur à succès, y prend des notes pour son prochain roman, qu’il a d’ailleurs du mal à commencer. Il faut dire que Bryce est en train de divorcer et que Lucie, sa future ex-femme a juré de le saigner à blanc. Soudain, il aperçoit Wayne Prentice, un « collègue » qui n’a pas eu sa chance, du moins en termes de ventes et voit son crédit fondre auprès des éditeurs. Les deux hommes, qui s’étaient perdus de vue, exposent leurs difficultés respectives et Bryce a alors une idée de génie : Wayne a un manuscrit, mais pas d’éditeur ; Bryce a un éditeur, mais pas de manuscrit. Wayne va donc « vendre » son œuvre à Bryce qui la fera publier sous son nom, et les bénéfices seront répartis de façon égale. Séduit, Wayne accepte. Mais Bryce ajoute une clause très particulière à l’étrange contrat qui les lie : son épouse doit mourir…

    J'ai attendu la page 100 pour savoir si j'allais ou non arrêter la lecture..
    .Rien ne se passait réellement...Enfin si l'on peut dire...Et puis déclic!

    Plongée dans le monde de l'édition,avec ce triste constat qu'un auteur peut être censuré par l'ordinateur car si un certain nombre de ventes n'a pas ete effectué,on ne le commande plus puisqu'il n'apparait plus dans le fichier informatique...De là à penser repasser au comptage manuel...Au moins ça donnait des chances aux" petits "écrivains,mais pas forcément les moins talentueux, face aux bulldozers propulsés par les médias ,pour le meilleur mais aussi parfois pour le pire....Et les libraires, s'ils veulent survivre, sont obligés de mettre en valeur par la présentation, des écrivains qui ne le sont, parfois, que de noms ....au détriment des autres, au tirage plus limité.


    C'est aussi une plongée dans la peau de romanciers,l'un qui, au faîte de sa gloire ,n'a plus aucune inspiration...et l'autre qui peut toujours écrire parce que plein d'idées ,du style etc...mais ne peut plus se faire éditer car ce fichu ordinateur l'a enlevé des listes...Obligé d'écrire sous un pseudonyme ,ce qui relance la mécanique...Ironie du sort....


    Et puis ce fameux contrat entre les deux hommes.....Là aussi ,réactions psychologiques très étranges...Le coupable du meurtre vit très bien son acte,sa femme qu'il a mise au courant aussi...Et le commanditaire du crime voit sa vie basculer dans la culpabilité ,il perd tout ce qui faisait sa vie , n'a pas plus d'inspiration qu'avant pour écrire, perd sa compagne car son comportement distant et étrange font qu'il devient insupportable à vivre (lui n'a pas eu le courage d'avouer le meurtre),devient obsédé par l'idée de savoir ce qui s'est passé et comment ,ce que ce déferlement de violence sur quelqu'un procure jusqu'au dénouement final,complètement inattendu....


    Absolument amoral et finalement pas mal ficelé.


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  • J'ai rapatrié 2 articles car Fred Vargas fait partie des grands auteurs Français de romans policiers et je tenais à les avoir dans mon nouveau "chez moi".Pour plus de facilité,je les ai regroupés ...

     

     

    Image Hosted by ImageShack.us" Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ? " Depuis quatre mois, cette phrase accompagne des cercles bleus qui surgissent la nuit, tracés à la craie sur les trottoirs de Paris. Au centre de ces cercles, prisonniers, un débris, un déchet, un objet perdu : trombone, bougie, pince à épiler, patte de pigeon... Le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent un maniaque, un joueur. Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu hétéroclite sont de, mauvais augure. Il le sait, il le sent : bientôt, de l'anodin saugrenu on passera au tragique. Il n'a pas tort. Un matin, c'est le cadavre d'une femme égorgée que l'on trouve au milieu d'un de ces cercles bleus.

    Première apparition du commissaire Adamsberg ,mise en place des personnages de l'équipe qui progressivement fera bloc autour de lui ,loufoques,maltraités par la vie pour certains...C'est le début d'une série qui va nous "envouter" progressivement au fur et à mesure des opus.
    A priori rien ne prouve que ces cercles bleus soient synonymes d'actes de violence mais le 6 ème sens (à moins que ce ne soit le 7ème ) pousse notre commissaire à s'y intéresser de très près...Et à juste titre...
    Parallèlement une océanographe de renom le contacte ,à priori pour lui parler de cet homme aux cercles à moins qu'elle n'aie un autre motif...
    Bref,tout s'imbrique au fur et à mesure et j'avoue que ce côté "bizarroide" des personnages
    apporte une touche d'humour qui sans elle donnerait à ces romans un aspect  trop sombre.Le seul "petit" hic c'est la fin peut être un peu trop tirée par les cheveux,irréaliste.Mais on lui pardonne....à la limite ça va avec le côté tordu de l'histoire.....Ce ne serait pas du Vargas quoi!!!!

    Image Hosted by ImageShack.us" - Bien, dit Clyde-Fox en se rechaussant. Sale histoire. Faites votre job, Radstock, allez voir ça. C'est un tas de vieilles chaussures posées sur le trottoir. Préparez votre âme. Il y en a une vingtaine peut-être, vous ne pouvez pas les manquer.
    - Ce n'est pas mon job, Clyde-Fox.
    Bien sûr que si. Elles sont alignées avec soin, les pointes dirigées vers le cimetière. Je vous parle évidemment de la vieille grille principale.
    - Le vieux cimetière est surveillé la nuit. Fermé pour les hommes et pour les chaussures des hommes.
    - Eh bien elles veulent entrer tout de même, et toute leur attitude est très déplaisante. Allez les regarder, faites votre job.
    - Clyde-Fox, je me fous que vos vieilles chaussures veuillent entrer là-dedans.
    - Vous avez tort, Radstock. Parce qu'il y a les pieds dedans.
    Il y eut un silence, une onde de choc désagréable. Une petite plainte sortit de la gorge d'Estalère, Danglard serra les bras. Adamsberg arrêta sa marche et leva la tête. "


    Et c'est ainsi que démarre le nouveau roman de F.Vargas....Ce début vous met tout de suite dans l'ambiance !!! Les personnages, tout aussi attachants qu'auparavant, sont de plus en plus en proie à leurs propres démons,sont de plus en plus déjantés....et l'intrigue avec....
    Fred Vargas nous entraine doucement mais sûrement vers la Serbie et les légendes qui s'y rattachent .....  Nous cotoyons le gothique,les vampires et les tueurs de vampires!!!!!Les répliques décalees parfois suscitent le rire malgré le côté sombre et haletant du roman.Et ce qu'il y a d'extraordinaire c'est que F.Vargas retombe sur ses pieds après nous avoir bien baladés dans l'irrationnel et nous donne une explication absolument logique à tout ce qui s'est déroulé jusque là...Un grand auteur qui ne s'essouffle pas bien que ce soit son 10 ème livre!


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  • Pour Mamazerty qui me fait chercher ce magnifique texte,BO du film "2 jours à tuer" de J.Becker. Vous êtes déjà sonné(e) par toute cette histoire qui vient de vous prendre aux tripes,vous recuperez difficilement...et la salle ne se rallume pas...Vous ne vous en rendez pas vraiment compte, occupé(e) que vous êtes à essuyer vos yeux et vous refaire une figure convenable...et V'lan un grand coup de poing à l'estomac quand soudain,vous entendez ceci:



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