• Depuis que Warren Hoyt croupit derrière les barreaux, l'inspecteur Jane Rizzoli, fleuron de la police criminelle de Boston, souffle un peu : ce tueur en série, surnommé le Chirurgien en raison de son habileté à manier le bistouri, lui a fait subir un calvaire qu'elle n'est pas près d'oublier. Le pire est à venir... Appelée sur les lieux d'un nouveau crime, elle constate que certains détails rappellent les méthodes de l'actuel prisonnier. A une différence de taille: si ce dernier s'attaquait à des femmes seules, le nouvel assassin, lui, n'hésite pas à s'en prendre à des couples. C'est le moment que choisit Hoyt pour s'évader de sa cellule. Dès lors, ce n'est plus un meurtrier qu'il faut arrêter, mais deux, qui ne trouvent rien de mieux que d'associer leurs "talents"...

     

     

    Bien entendu je fais tout à l'envers quand je découvre un auteur! j'ai lu le 3ème tome des aventures réccurentes de Jane Rizzoli et de Mora Isles.Emballée par celui ci j'ai dévoré le 2ème (l'apprenti) en me promettant de lire par la suite le 1er...et le 4ème qui vient de sortir.Comme je suis sympa avec vous je vais vous faire découvrir dans l'ordre...(ou à peu près)

     

    Donc,un inspecteur,Jane Rizzoli qui a eu maille à partir avec un tueur en série Warren Hoyt dans "le Chirugien".Elle a réussi à le faire mettre en prison mais n'est pas rassurée pour autant car ce psychopathe ,redoutablement intelligent ,l'a marquée durablement,à la fois physiquement (elle garde des cicatrices sur les mains de ce qu'il lui a infligé ) et bien entendu psychologiquement.

    Et voilà que des meutres sont commis,portant la signature du sérial killer....Impossible puisqu'il est détenu ...Alors un imitateur sans aucun doute mais avec quelques différences qui font que les policiers comprennent qu'ils ont à faire à un tueur aussi sadique que son inspirateur.


    Mais pourquoi le FBI ,en la personne de Gabriel Dean, est il sur l'enquête? Ce n'est pas du goût de Jane qui ne comprend pas cet intérêt...Ce n'est pas faute de poser la question à cet agent qui reste muet et détourne habilement la conversation..Il semble, cela dit ,au fait de "détails" que la police n'aurait pas perçus s'il n'avait pas indiqué là où il fallait chercher,comme les traces de sperme frais.ADN évident sauf que l'homme n'est pas fiché...

    Alors qu'ils continuent à découvrir des crimes anciens dûs au Dominateur comme il est surnommé par la police,une nouvelle terrifie Jane : Warren Hoyt s'est évadé et la provoque par le biais d'une neuropsychiatre ,le Dr O'Donnell.Il est clair que la prochaine cible des deux tueurs qui se sont associés sera l'inspecteur de police....

     

    Tout est imbriqué ,l'action est menée tambour battant,chaque personnage bien décortiqué , les psychopathes nanalysés dans ce qui les pousse à tuer ,à torturer...Point de vue intéresant donné par le neuropsychiatre:certains tueurs sont parfaitement normaux jusqu'au jour où ils ont un accident qui leur atteint les lobes frontaux du cerveau ,là où siège le centre de nos inhibitions.Etant endommagés ,ils n'offrent plus le garde fou qui fait que les gens dits "normaux" ne cèdent pas à la violence, à leurs fantasmes etc....

    Qu'en est il en réalité? J'imagine que Tess Gerritsen a dû se renseigner avant de donner ce postulat..Est ce que ça les absout pour autant? Là est la question...Question que Jane aura le temps de se poser...Comment y répondra t elle?


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  • Image Hosted by ImageShack.usImage Hosted by ImageShack.usJacobsen entrevit le visage fermé sur la mort. Il se détourna. Il n’aimait pas les cadavres, l’empathie qu’ils suscitaient, le dégoût et la peur aussi. Les techniciens s’affairaient dans la boue d’un massif orné d’annuelles au printemps tandis qu’il continuait à recueillir des informations. Elle reposait devant un gigantesque cèdre. S’il y avait eu agression sexuelle, elle avait dû se dérouler derrière les arbres à l’abri d’éventuels regards quoiqu’en automne, à cette heure tardive...

    C'est le 5ème livre de ce romancier "régional " .Je me le suis procuré au Salon du livre (2009)et je ne le regrette pas .Les personnages principaux,le policier et le "renfort" féminin venue de Lille mais native de cette petite ville du Nord sont attachants car lourds de leur passé et donc rendus fragiles.Evidemment tout est fait pour que les indices nous renvoient vers de fausses pistes jusqu'à ce que le vrai motif à tous ces crimes commencent à se dessiner....Il faut alors plonger dans les heures noires de l'Occupation...Le coupable ne se dévoile que vers la fin ,on aurait dû s'en douter mais non.....ou alors je suis un très mauvais Sherlock!!! (ce qui ne serait pas étonnant...)
    Ce qui m'a un peu embêtée c'est qu'on n'aie pas le fin mot de l'histoire de Jacobsen..Il parle de ce qui le hante à plusieurs reprises sans qu'on finisse par en connaitre les causes et les circonstances réelles...Et ,ça ,c'est frustrant!!
     



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  •    1er livre de cette auteure qui depuis en a écrit d'autres.Je reconnais que je n'ai pas pu le lâcher avant d'en connaitre le dénouement.


    Prologue: un père et sa petite  fille de 6 ans  jouent  à l'orée d'une forêt.Un grand cri retentit soudain et le père part à la recherche de l'origine ,croyant que c'est un animal qui s'est fait prendre dans un piège...Une fois parti,un clown apparait et à force de sourires emmène la petite Hayley et son clown" ninin" Twinkle...(je n'ai pas pu m'empêcher de penser au" ÇA" de Stephen King...)


    19 ans plus tard on retrouve Caroline, la maman de cette petite, divorcée et remariée à un gynécologue réputé et mère de 2 ans enfants,Greg 15 ans et Melinda 8 ans.

    Une série de meurtres s'abat alors sur tous ceux qui ont approché de près Hayley:une ancienne camarade de classe,une voisine de la maison familiale ,un policier etc...."Pourquoi ?"se demande avec effroi Caroline car chez elle reapparait le clown de sa petite fille et surtout elle entend une voix enfantine qui lui dit "au secours maman" et à chaque enterrement un bouquet d'orchidées noires en soie apparait avec un petit mot écrit avec une écriture enfantine "Noir comme le souvenir"......

     

    Autour d'elle son mari,ses amies Lucy et Tina se posent des questions sur la santé mentale de Caroline car elle est persuadée que c'est sa fille ,revenue d'entre les morts ,qui l'appelle...Car, oui, ce serait d'outre tombe que l'enfant reviendrait puisque son corps a été découvert un mois après sa disparition ,en partie brûlé et décapité.

     

    De page en page vous cheminez avec Caroline à la recherche de la solution à tout ce qui arrive.En bon écrivain de romans policiers Carlène Thompson vous amène petit à petit ,sans temps mort, à la résolution de l'énigme qui pourra surprendre le lecteur que vous êtes.

    Chaque personnage a sa personnalité,les fausses pistes abondent , les détails qui pourraient vous faire découvrir la vérité sont disséminés  adroitement par ci par là et du coup vous ne les percevez pas ...gardant ainsi tout le suspense...

    Roman policier peut être traditionnel mais très bien écrit,sans message ,juste pour le plaisir d'une intrigue très bien menée.

    Pas de détails sanguinolents (même avec la découverte du corps de l'enfant) ...A mettre entre toutes les mains...


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  • Le 18 Juin une tradition a revu le jour: La sortie du Grand Bailla.Qu'est ce que c'est?

     

    A l'origine c'est un monstre fantastique.Beaucoup de paroisses avaient un Bailla, monstre en osier que l’on promenait lors de processions.


    A Reims, la cathédrale et Saint-Remi avaient le leur. L’église Saint-Thimothée aurait également eut le sien.Selon la légende Saint Timothee aurait terrassé le sien au moment de l'assainissement des marais . Au 19e siècle , il existait à Reims, une Société du Grand Bailla à but philanthropique qui fut en particulier à l'origine de la première patinoire publique organisée en janvier 1885.


    À Reims, durant les trois jours des Rogations, le jour de la Saint-Marc et durant les trois jours précédant l’Ascension,on remplace les Fêtes paiennes par des Fêtes catholiques sur l'ensemble des paroisses.La cérémonie symbolise alors la victoire du Bien sur le Mal.Le dragon incarne  ce Mal à travers les valeurs infernales, souterraines ,ténébreuses. le Grand Bailla précède les processions, suivi des croix, des bannières et d’une célèbre effigie de la Vierge, puis du chapitre de Saint-Timothée qui le conserve le reste de l’année. Viennent ensuite les différents ordres du clergé réunis par communautés.

     

    À Reims, le peuple jete dans la gueule du Grand Bailla ornée de guirlandes de fleurs et de fruits des pièces de monnaie, des pâtisseries, du pain d’épices et des friandises.Tout ce qui aura été récupéré sera distribué aux pauvres de la ville.


    Au  XVIIe siècle Charles Maurice leTellier, archevêque de Reims, bientôt suivi par tous les diocèses, interdit de porter en procession l’effigie du dragon local, le Grand Bailla.

    Certaines fêtes renaissent au XIXe siècle, à Reims et à Tarascon par exemple, mais
    de façon ludique et déconnectée de la représentation naturelle.

     

    Cette coutume du grand Bailla existe dans d'autres villes meme si le dragon ne se nomme pas ainsi

    A Tarascon c'est la Tarasque née de l’union du Léviathan et d’un animal très féroce également qu’on nomme onachum.Elle hante les eaux duRhône d’où elle surgit régulièrement pour dévorer les enfants et le bétail ou submerger les bateaux.A Arles,Draguignan,Beaucaire et dans le cantal ,c'est le Drac,à Porquerolles,la Lycastre

    à Lyon,  la Mâchecroute,à Metz ( Zazi??) le Graouilly  Poitiers  la Grand’Gueule, ou Sainte-Vermine,à Troyes,la Chair Salée et plus près d'ici,à Suippes, le Boeilla qui recevait des oeufs durs et des morceaux de lard fumé à la place des friandises et autre monnaie.


     Le grand Bailla  donc renaît. Réalisé par Thierry Teneul sculpteur, auteur de plusieurs sculptures géantes populaires le Grand Bailla fait 10 m de long, 4 mètres de haut, plusieurs centaines de kilos et est en métal recouvert de châtaignier. Un système de roues à essieux indépendants lui permet d'être articulé. L'ensemble est tiré par un attelage de six personnes.

     

    Pour le diaporama je dois remercier mon photographe particulier qui a bravé le temps pas très estival de ce 18 Juin pour pouvoir capter les 1ères photos de ce Grand Bailla ressuscité.

     

     

     

     


     

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